… Si lorsque tu présentes ton offrande à l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère…
puis, viens présenter ton offrande.
Esaïe 1, 12-13 est explicité par les v.16-17 ” Lavez-vous,purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, mettez au pas l’exacteur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.” En somme il semble qu’il faudrait, avant de rendre un culte à Dieu, mener une vie conforme à son enseignement. Néanmoins comme nul ne peut se dire exempt de fautes, “le Seigneur” est prêt à faire grâce à ceux qui ont mal agi, s’ils acceptent de se présenter devant lui v,18: “Venez et discutons, dit le Seigneur…” On va donc aussi au culte pour présenter ses faiblesses, ses négligences, voire ses mauvaises actions devant le Seigneur, et ce n’est qu’ensuite qu’on devrait s’autoriser à le louer, si on s’en tient à ce que dit Esaïe. En fait on fait l’inverse,dans notre culte dominical, nous le louons d’abord et nous demandons ensuite à être pardonné, comme si le pardon dépendait de la louange ! Bon, si on regarde les psaumes, on commence par louer Dieu, il me semble, avant de se plaindre de ceci ou de cela! Alors que chacun fasse comme il l’entend, non? Mais il me semble qu’Esaïe déplore surtout les multiples cérémonies religieuses organisées, plus formelles que sincères, alors que la justice ne règne pas dans le pays. C’est assez amusant de le voir imaginer la personne de Dieu qui n’aime pas la fumée des sacrifices! Et cela montre, me semble-t-il, que le recours à Dieu est un moyen pédagogique pour que le pays se reprenne en main, se dote d’une bonne législation etc
Dans les cultes que je préside, j’ai supprimé de la liturgie la louange, la confession du péché, l’annonce du pardon et l’énoncé de la loi. Horrible, non ?
Et pourtant, personne ne m’a jeté des pierres à la sortie…
Je me demandais si tu attendais une réponse, mais je vois que tu n’en as pas reçu, du moins sur le blog. En fait je ne vois pas en quoi ta position serait “horrible”. Je suppose que tu en as discuté avec ton conseil presbytéral ou du moins avec tes collègues prédicateurs laïques. Je crois que le cadre proposé par la “liturgie jaune” l’a été pour “discipliner” un peu les choses et éviter les débordements du type “évangélique” ….A l’époque de Calvin je crois que l’essentiel était la prédication, peut-être même n’y avait-il que celle-ci , (et je crois savoir qu’elle était très très longue!) Mais bon, j’ai l’impression que d’une manière générale, les paroissiens ont l’esprit large non? Ou alors, s’ils ne sont pas d’accord, ils ne se manifestent pas. Enfin, les prédicateurs laïques se faisant rares, ils sont contents s’ils en ont un pour assurer le service en l’absence du pasteur!
Matthieu 23/24
… Si lorsque tu présentes ton offrande à l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère…
puis, viens présenter ton offrande.
Esaïe 1, 12-13 est explicité par les v.16-17 ” Lavez-vous,purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, mettez au pas l’exacteur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.” En somme il semble qu’il faudrait, avant de rendre un culte à Dieu, mener une vie conforme à son enseignement. Néanmoins comme nul ne peut se dire exempt de fautes, “le Seigneur” est prêt à faire grâce à ceux qui ont mal agi, s’ils acceptent de se présenter devant lui v,18: “Venez et discutons, dit le Seigneur…” On va donc aussi au culte pour présenter ses faiblesses, ses négligences, voire ses mauvaises actions devant le Seigneur, et ce n’est qu’ensuite qu’on devrait s’autoriser à le louer, si on s’en tient à ce que dit Esaïe. En fait on fait l’inverse,dans notre culte dominical, nous le louons d’abord et nous demandons ensuite à être pardonné, comme si le pardon dépendait de la louange ! Bon, si on regarde les psaumes, on commence par louer Dieu, il me semble, avant de se plaindre de ceci ou de cela! Alors que chacun fasse comme il l’entend, non? Mais il me semble qu’Esaïe déplore surtout les multiples cérémonies religieuses organisées, plus formelles que sincères, alors que la justice ne règne pas dans le pays. C’est assez amusant de le voir imaginer la personne de Dieu qui n’aime pas la fumée des sacrifices! Et cela montre, me semble-t-il, que le recours à Dieu est un moyen pédagogique pour que le pays se reprenne en main, se dote d’une bonne législation etc
Dans les cultes que je préside, j’ai supprimé de la liturgie la louange, la confession du péché, l’annonce du pardon et l’énoncé de la loi. Horrible, non ?
Et pourtant, personne ne m’a jeté des pierres à la sortie…
Je me demandais si tu attendais une réponse, mais je vois que tu n’en as pas reçu, du moins sur le blog. En fait je ne vois pas en quoi ta position serait “horrible”. Je suppose que tu en as discuté avec ton conseil presbytéral ou du moins avec tes collègues prédicateurs laïques. Je crois que le cadre proposé par la “liturgie jaune” l’a été pour “discipliner” un peu les choses et éviter les débordements du type “évangélique” ….A l’époque de Calvin je crois que l’essentiel était la prédication, peut-être même n’y avait-il que celle-ci , (et je crois savoir qu’elle était très très longue!) Mais bon, j’ai l’impression que d’une manière générale, les paroissiens ont l’esprit large non? Ou alors, s’ils ne sont pas d’accord, ils ne se manifestent pas. Enfin, les prédicateurs laïques se faisant rares, ils sont contents s’ils en ont un pour assurer le service en l’absence du pasteur!