Mettre des cultes en ligne

Mettre en ligne des cultes, études bibliques, causeries, etc. de qualité n’est pas insurmontable pour des amateurs. Il faut quand même avoir quelques qualités d’élocution. Mais si l’on veut aussi que le résultat soit d’une qualité technique raisonnable (après tout, c’est aussi témoigner d’un certain respect pour celui qui vous regardera), voici quelques idées que j’utilise moi-même.

Les moyens à mettre en œuvre

Prise de vue

Avec un caméscope

Solution intéressante  car on n’est pas ou peu limité sur la durée. Il est préférable que l’appareil possède une prise micro externe (voir « Audio » ci-après)

Avec un appareil photo

Certains appareils peuvent faire des vidéos semi-professionnelles ; c’est ce que j’utilise car les optiques de ces appareils sont en général meilleures que celles des caméscopes grand public. Même remarque que précédemment pour un micro externe.

Webcam ou smartphone

Les résultats sont aléatoires, surtout pour une webcam intégrée à un ordinateur. Certains smartphones font des vidéos de grande qualité, c’est à essayer.

Remarque
Pour toutes ces solutions, il est recommandé d’utiliser un pied ; on peut aussi poser l’équipement sur une table mais il sera plus difficile de garantir un cadrage fixe.

Prise de son

Micro sans fil

Bonne solution. Peut-être un peu lourde à mettre en œuvre, car il faut un micro, un émetteur et un récepteur, lui-même connecté à un enregistreur ou à l’appareil de prise de vue.

Micro externe connecté

Micro externe connecté à l’appareil de prise de vue : sauf à utiliser un micro sans fil comme décrit précédemment, cette solution est peu souple à cause de la nécessité d’un fil.

Enregistreur autonome

Enregistreur autonome : pour moi, la meilleure solution, on pose l’enregistreur où l’on veut, il est réglable et produit un son d’une grande qualité.

L’enregistreur peut être un téléphone, dans beaucoup de cas.


Éclairages

Solution « pro » : la configuration est infinie, mais une ou deux « Softbox » (ou « boîtes à lumière) suffisent largement.
Solution « amateur » : une ou deux lampes type lampe de bureau font l’affaire, ou n’importe quel projecteur ou spot, mais il faudra alors fonctionner en éclairage indirect (lumière dirigée vers un mur blanc, une grande plaque de polystyrène, ou même une serviette blanche) ou avec un voile léger devant le spot pour éviter un éclairage trop brutal.

Quelle que soit la solution, voici quelques principes :

  • plus la source de lumière est de grandes dimensions et plus la lumière sera douce ; c’est  l’intérêt des « Softbox », boîtes à lumière ; sinon, on projette l’éclairage d’un spot sur une grande surface blanche pour augmenter la surface de la source de lumière.
  • classiquement, on disposera une source de lumière tournée vers la personne filmée (pas en face, à 45 ° environ) et une source derrière la personne, opposée à la source principale, pour faire ressortir ses contours, chevelure notamment.
Exemple de disposition utilisée dans mes derniers cultes

Divers

Il est très agréable d’utiliser un prompter, cela évite de trop souvent baisser le regard vers son papier. Il existe des prompters gratuits sur internet, tels que « Easy prompter ».

Pour les retouches et le montage, utiliser un logiciel adapté ; pour ma part, j’utilise des produits de NCH Software, « Wavepad » pour le son et « Videopad » pour la vidéo. L’investissement est très raisonnable sur le plan financier, beaucoup moins sur celui de l’apprentissage !

Un verre d’eau ! Ne pas oublier !
Si nécessaire, un maquillage très léger pour éviter les reflets, réduire les cernes, etc. On peut utiliser un fond de teint incolore, un autobronzant, etc.

Les procédés

L’enregistrement

Ambiance : si possible, il est préférable de faire l’enregistrement dans l’obscurité pour éviter des entrées lumineuses non voulues. On peut opérer la nuit, ce qui a également l’avantage de réduire ou supprimer d’éventuels bruits extérieurs, de circulation auto notamment.

Clap : si on utilise deux appareils, un pour la prise de vue (caméscope, appareil photo) et un pour la prise de son (enregistreur indépendant), il faudra ensuite synchroniser les deux enregistrements, c’est l’utilité du « clap » bien connu des cinéastes. Pour nous, un simple claquement de mains suffira !

Élocution : en cas d’erreur, de « bafouillage », d’oubli d’un passage, etc. il ne faut pas hésiter à reprendre au début du paragraphe concerné, on supprimera au montage la partie incriminée.

Postures : chacun a son style. Toutefois, quand on prévoit une future coupure au montage (par exemple pour insérer de la musique), essayer de se trouver une posture de pause, toujours la même, pour éviter, au montage, les sauts de visage trop visibles.

Le montage

Le montage consiste essentiellement en quatre points :

  • synchroniser les pistes video et audio
  • insérer éventuellement des clips sonores (chants, musique)
  • éliminer les erreurs à la prise de vue
  • produire un fichier, à déposer sur internet ou à envoyer sur Youtube ou autre.

C’est une affaire de goût, de recherche plus ou moins grande d’un bon niveau technique, et d’acquisition d’une pratique.

Combien ça coûte ?

Boîte à lumière : à partir de 47 euros

Trépied : à partir de 20 euros

Enregistreur numérique : à partir de 30 euros ; la solution que j’emploie est un Zoom-H1n pour environ 90 euros.

Logiciels : j’emploie VideoPad et Wavepad de NCH Software, en version pro, ce qui coûte environ 120 euros. Il existe des versions gratuites mais je ne les connais pas. Et bien sûr, on peut trouver des logiciels plus ou moins gratuits sur internet.