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Ce qu'est le protestantisme ...

 

Issu de la réforme historique, initié par des penseurs et des théologiens (Zwingli, Luther, Calvin, ...) au XVIème siècle, le protestantisme véhicule un certain nombre de "valeurs", parmi lesquelles :

 

À Dieu seul la gloire (soli deo gloria) : seul Dieu est sacré, aucun culte n’est rendu à une personne ou un objet.

 

La grâce seule (sola gratia) : l’homme n’est pas sauvé par ses œuvres mais par l’amour de Dieu.

 

L’écriture seule (sola scriptura) : la Bible est l’autorité ultime à laquelle se réfèrent les chrétiens se réclamant du protestantisme, à l'exclusion des textes ultérieurs, rédigés par les "pères de l'Église" (Augustin, François d'Assise, Thomas d'Aquin, ...)

 

Le sacerdoce universel : tout baptisé, homme ou femme, est prêtre (pas d’évèques ni de pape), il peut enseigner, célébrer les cultes, administrer les sacrements (il n’y en a que deux, le baptême et la sainte cène). Luther distinguait toutefois les prêtres (toute personne baptisée) et les pasteurs (investis d'un ministère).

 

Ecclesia semper reformanda : l'Église doit se réformer sans cesse.

 

De nombreuses différences existent par rapport à l'Église catholique romaine, comme le nombre de sacrements (deux au lieu de sept), les rapports de hiérarchie écclésiale (pas d'évèques, de cardinaux, de papes), la fonction de pasteur (les pasteurs sont souvent mariés et ont des enfants), etc.

C'est quoi, être protestant libéral ...

 

 Les grands thèmes du protestantisme libéral sont :

Comprendre ce que l’on croit

On se place ici à l'opposé de la phrase « heureux les simples d’esprit » (tout au moins quand on la prend au premier degré). Il est bien dit dans l'Évangile «Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence ». Albert Schweitzer faisait la remarque que « pour ne pas s’égarer, la religion a besoin de la pensée ». Malheureusement, la société se méfie de ceux qui s’interrogent ; et de plus, certaines piétés sont purement émotives et craignent la réflexion.

 

Étude historico-critique de la Bible

La Bible contient des légendes, des fables, des mythes, qui parlaient aux hommes de ce temps-là et qu'il faut donc, pour bien les comprendre aujourd'hui, replacer dans leur contexte. En d’autres termes, la Bible témoigne de la révélation (rencontre avec Dieu de ceux qui l’ont écrite, traduite, commentée) mais n’est pas la révélation elle-même. À chacun, alors, d'y appliquer sa propre critique, qui lui en fera découvrir le sens.

 

Écouter le message de Jésus

L’enseignement de Jésus a plus d’importance que sa personne, le message compte plus que le messager : même s’il n’avait pas été crucifié, il serait quand même le sauveur par son exemple et par son message (et même ... s’il n’avait pas existé).

 

Ouverture aux autres religions

Même non judéo-chrétiennes, et d'ailleurs, la Bible donne de nombreux exemples de cette ouverture.

 

Individualisme ouvert et positif

En d'autres termes, je dois me faire mon opinion moi-même, mais la partager avec les autres et refuser de rejeter ceux dont je ne partage pas les opinions. Tout est question de responsabilité personnelle.

 

Relativité des doctrines et des institutions